Une Très Bonne Question

Une personne de notre assemblée m’a posé une très bonne question. Une question, qui incite beaucoup de controverses concernant le jeûne et la prière pour chasser les démons et ce que Mt. 17. 21 veut vraiment dire.

J’espère que ça vous aide à mieux comprendre ce texte.

N’hésitez pas à me poser des questions, je vous répondrai dans les plus brefs délais.

Mt. 17. 21 Est en parenthèse, qui veut dire que ça était ajouté une fois la traduction complétée.

LSG

21 [Mais cette sorte de démon ne sort que par la prière et par le jeûne.]

Après que les disciples ont demandé à Jésus pourquoi ils n’ont pas pu chasser ce démon v. 19

Le verset 20 Jésus répond ;

Διὰ τὴν ὀλιγοπιστίαν = ceci se lit littéralement comme « à travers de votre petite foi… » – le mot « Διὰ /diá n°1223 » peut aussi dire « le motif ou la raison pour laquelle quelque chose est ou n’est pas fait… » Donc on peut lire cette partie du texte comme ceci ; « Le motif ou la raison pour laquelle vous n’avez pas pu chasser ce démon est à cause d’une petite foi… »

Or, le verset 21 de la LSG n’existe pas dans les textes originaux.

v. 20b Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne: Transporte-toi d’ici là, v. 21 et elle se transportera; rien ne vous sera impossible.

Se verset v. 21, dans la LSG, est en contradiction avec les versets dans Mt. 10. 1,8 ; Mc. 16. 17 ; Lu. 10. 19 ; Jn. 14. 12 … puisque nous voyons dans ces versets-là, que nous avons l’autorité de chasser tous les démons imaginables!

EN LUI

Pst. Gabriel 

Pourquoi avez-vous peur?

Mt. 8. 23-27

« Il monta dans la barque, et ses disciples le suivirent. 24 Et voici, il s’éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui, il dormait. 25 Les disciples s’étant approchés le réveillèrent, et dirent: Seigneur, sauve, nous périssons! 26 Il leur dit: Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi? Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme. 27 Ces hommes furent saisis d’étonnement: Quel est celui-ci, disaient-ils, à qui obéissent même les vents et la mer? »

« …Seigneur, » le mot « seigneur » est le mot « κύριος / kýrios » le lexicon de Thayer’s dit = celui qui a le pouvoir de décider. Celui qui possède le pouvoir de déterminer ce qui convient et de libérer les autres de leurs obligations.

« … sauve… » On retrouve le mot «σώζω /sṓzō» qui veut dire : pour sauver du danger ou de la destruction. Pour préserver celui qui est en danger de destruction … secourir, rétablit entièrement en bon état.

«…nous périssons!…» Pour le mot «périssons», c’est le mot «απολλυμι / apóllymi » ; être ruiné pour qu’il ne puisse plus subvertir l’usage pour lequel il a été conçu… Wow.

Κυριε σωσον απολλυμεθα, ne peut, littéralement pas se dire, puisque ça va complètement le contraire de ce qui est Jésus, κύριος / kýrios.

Ceci peut être dur à comprendre (Jn. 6. 60), mais quand vous savez ce que vous avez ; il est impossible de confesser le contraire, pensez-y deux secondes.

Si j’ai vingt dollars pour acheter du pain, je ne peux pas dire que je ne peux pas acheter du pain.

Donc, Jésus les a repris en leur posant une question qui inclut la réponse… «…Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi? …».

Jésus ne leur a pas répondu, «craignez point, je suis avec vous, rien ne se passera en moins que je le permets….» Non. Le mot «peur» ici, est là où on retrouve le mot « δειλός / deilós » qui est l’équivalent de notre mot « timide = se dit d’une personne qui manque d’aisance, d’assurance de courage, d’audace».

Dans le N.T, ce mot est toujours utilisé dans le mauvais sens ; comme les chrétiens qui, par lâcheté, cèdent sous les persécutions et apostasient.

Ceci nous montre à quel point nous pouvons nous laisser emporter par des événements même si Jésus est dans la même barque, même endroit. Il est important de réaliser que Dieu s’attend à ce qu’on se sert de l’autorité de sa Parole (Jn. 8. 8) et non d’être agité, déséquilibrer par des périodes turbulentes. De ne pas réagir dans l’âme, mais d’agir en esprit.(Jn. 6. 63-64)

Aussi il faut tenir compte que dans le 8e chapitre de Matthieu se sont passé plusieurs glorieux événements ; un lépreux guéri (1-4), le serviteur du centenier guéri en utilisant l’autorité de la Parole de Dieu (5-13) la belle-mère de Pierre guérie (14-15) des foules guéries et délivrer d’esprit démoniaque (16-22).

Wow… Donc, ce n’est pas comme les disciples n’ont pas eu l’opportunité de voir et d’expérimenter l’autorité de la Parole de Dieu.

Mais, à la première tempête ou résistance dans la vie des disciples se présenta, toutes ses glorieuses expériences-là, ont pris le bord.

La foi n’est pas une formule magique, elle est une « ferme assurance de la connaissance de la vérité dévoilée ». Elle n’est pas « j’espère que, je pris que… », mais elle est « Oui et Amen ».

Le fait que Jésus utilisa le mot έπιτιμάω / epitimáō pour le mot «menaça», nous dévoilent que Jésus à «censurer sévèrement = qui exprime une désapprobation (un refus) sévère de (quelqu’un ou quelque chose), en particulier dans une déclaration formelle».Un restreint.

Jésus s’attendait que les disciples se servent de la Parole de Dieu comme le centenier; Que s’il y a une menace ou un danger qui menace votre vie, vos biens, de refuser ce qui se passe dans le domaine naturel à vous atteindre ou influencer, «απολλυμι / apóllymi » ; d’être ruiné pour que vous ne puissiez plus subvertir( être troublé ou déséquilibrer) a l’usage pour lequel vous avez été conçut.

Si vous avez reçu le Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous êtes «Σώζω /sṓzō» qui est la partie progressive de σωτηρία / sōtēría.

«Σώζω /sṓzō» qui veut dire : pour sauver du danger ou de la destruction. Pour préserver celui qui est en danger de destruction … secourir, rétablit entièrement en bon état. Donc évolutif en croissance.

Ac. 4. 12 (LSG)

«Il n’y a de salut[σωτηρία / sōtēría] en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés…«Σώζω /sṓzō» ».

Donc ce passage des écritures, nous dévoile que nous avons un rôle à croire en nous appropriant et appliquant ce que la Parole exprime et de c’est intention, par lequel «Σώζω /sṓzō» nous rétablit entièrement en bon état…

EN LUI