CONVOITISES ou DÉSIRS
[#1939 – ἐπιθυμία / epithymía et #1971- ἐπιποθέω / epipothéō]
1er partie
« Epithymía », de L’A.T. classique, provient de base « d’être excité à propos de quelque chose » … dans le grec classique, il signifiait d’avoir « une impulsion, un désir ou une prise de conscience et recherche des plaisirs». Comme les trois autres passions (peur, plaisir et tristesse). Le désir résulte d’une fausse évaluation des possessions et des maux (ou souffrance) de cette vie [Mc. 4. 19]. Une forte émotion.
Donc le gros de sa définition tourne autour du mot « Désire », mais dans Ga. 5. 17 ça dit;
« Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. »
Ici, le mot «désirs » est le mot ἐπιθυμέω / epithyméō #1937 = Qui se réfère aux désirs sexuels et aux convoitises, e.g. [Mt. 5. 28].
Les désirs peuvent trouver leur expression dans toutes les directions, le désir sexuel, les plaisirs matériels ou la convoitise des biens d’autrui (Ro. 1. 24).
ἐπιθυμία / epithymía peut-être dur à détecter si nos désirs dominent ou gouvernent notre cœur. Maintenant, il peut y avoir certain qui va lire ceci et se place sous une forme de condamnation, parce que, il y a beaucoup de choses que nous pouvons désirer.
Est-ce que de désirer une maison, une auto, un mari, une femme, des enfants, une nouvelle emploie, plus d’argent sont inclus dans sa sphère?
La réponse est, « tout dépend où est votre cœur ».
Nous étions auparavant sans force auprès de nos propres désirs « Ép. 2 3 « … nous vivions autrefois selon les convoitises [#1939 – ἐπιθυμία / epithymía] de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées… ».
Maintenant, Dieu nous comble dans ce que nous désirons (Ps. 37. 4 ; Hé. 13. 5), et la réponse est de marchez dans l’esprit (Ga. 5. 16).
Les désirs peuvent nous assujettir, mais remarquer où elle est située « dans notre chair, et non dans l’esprit»…qu’est-ce qu’on fait avec Ps. 37. 4
«Fais de l’Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire. »
Bonne question, dans le grec il y a un autre mot qui est utilisé comme « désire », mais ce mot porte une connotation positive.
C’est le mot « ἐπιποθέω / epipothéō » = Ici ce mot parle des désirs et des envies dans un bon sens…e.x. Ro. 1. 11 ; 2Co. 5. 2 ; 9. 14 ; Ja. 4. 5 ; 1Pi. 2. 2…et Ps. 37. 4.
Le « désir » ἐπιθυμία, laissée à lui-même, reste une source humaine, terrestre, mondaine, séculière. Elles peuvent atteindre un bon objectif, mais expriment une tendance profondément enracinée à trouver le centre de nos vies en nous-mêmes et à avoir confiance en soi-même, qui est directement liée au vieil homme (Ép. 4. 22).
Ceci peut sembler être radical pour certain, mais je vous assure que si cette observation auprès de ce que nous désirons n’est pas sensibilisée, peut se retrouver à être la source de beaucoup de nos échecs.
Ja. 6. 6-7 dits ;
« C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement ; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter… »
Pour le mot « contentement », on retrouve le mot grec « αὐτάρκεια / autárkeia # 841 ». Voici sa définition; une condition de vie parfaite dans laquelle aucune aide ou soutien n’est nécessaire. Suffisance des nécessités de la vie. Un esprit satisfait de son sort, contentement. Hé. 13. 5
Nous allons regarder l’importance de comprendre ce qu’est le contentement dans notre temps moderne à partir de Hé. 13. 5.
EN LUI.