La sagesse a bâti sa maison

Proverbes 9. 1

« La sagesse a bâti sa maison, Elle a taillé ses sept colonnes. »

#2454 – חַכְמוֹת chakmôth (sagesse)

Qui vient du mot חָכְמָה /chokmâh #2451. La sagesse est « tout ce que Dieu nous enseigne et dit de faire ou de personnellement nous se l’approprier ».

La Bible dit, à propos de la sagesse, qu’elle «…bâti sa maison… » Pour ceux qui poursuivent la compréhension des écritures, il est extraordinaire de voir que la sagesse a une maison, un lieu, une résidence… et dans cette maison, il y « …sept colonnes » pas six, ni neuf ni cent-neuf, mais sept colonnes.

Pr. 4. 7 dits (dans la KJF)

« La sagesse est la principale chose; par conséquent acquiers la sagesse: et, avec toute ton acquisition, acquiers la compréhension. »

La LSG se lit comme ceci;

« Voici le commencement de la sagesse: Acquiers la sagesse, Et avec tout ce que tu possèdes, acquiers l’intelligence ».

Pour une raison ou une autre, la LSG a vraiment manqué dans sa traduction, qui inévitablement, nous dérobe de révélations, et là, on voit vraiment une interprétation et non une traduction.

Donc, on va se servir de la KJF (King James française) qui est ici une meilleure traduction de cette partie des textes originaux.

Remarquer qu’elle est la chose principale à s’acquérir ? La sagesse.

J’ai remarqué que beaucoup de chrétiens que j’ai croisés durant mes 16 années de ministère sont des gens qui veuillent faire l’imposition des mains ou d’activer la manifestation des dons du Saint-Esprit « la chose principale »… Ou de voir certains de mes collègues dans le ministère se focaliser à voir le monde tomber dans l’esprit sous la puissance du Saint-Esprit.

Je n’ai aucun problème à imposer les mains, et les voir tomber dans l’esprit, pourvu que quand les gens se relèvent, prenne place un réel changement.

Mais, si l’on fait de la sagesse la « principale chose », vous verriez des changements, tous les jours.

On peut faire de la guérison “une chose principale” ou la prospérité « une chose principale », toutes ces choses sont importantes, ont à tant de choses à recevoir de Dieu, tant de choses qui proviennent de Dieu à apprécier. Mais, « la chose principale dans nos vies » est Sa sagesse.

Ici, la Bible nous enseigne que « la sagesse est la principale chose… »

La sagesse nous rapproche de Dieu, pensez-y …nous cherchons toutes sortes de choses pour nous rapprocher de Dieu ou pour obtenir des réponses. La sagesse de Dieu pourvoit à tout ça. (Jacques 3. 17)

La Bible nous dit que « la sagesse est la principale chose… ».

Alors que quand la sagesse de Dieu découlera de nous, nous deviendrons une bénédiction partout où nous irons. Il y a tellement d’avantages dans la sagesse de Dieu qu’elle fera de vous une bénédiction.

La sagesse de Dieu nous rapproche de Dieu et nous rapproche de nos familles, nos enfants, nos amis et des gens. Elle (la sagesse de Dieu) apportera de l’honneur et de la faveur dans votre vie. (Pr. 4.8-9)

Comment pouvons-nous allez à l’église toutes c’est année et « toutes c’est autre chose », à part d’obtenir ou de n’avoir même jamais entendu parler de la sagesse de Dieu (qui est la principale chose), c’est retrouver à être « la principale chose » à vivre dans l’église.

Ce n’est pas une critique, mais juste une observation. Si, nous poursuivons la sagesse de Dieu, de vouloir savoir qu’est-ce qu’est la sagesse, comment elle fonctionne, même, « qui », est la sagesse? Je suis persuadé que vous verrez des changements radicaux dans vos vies personnelles et dans le ministère au service des gens.

Voulez-vous savoir quelles sont ses sept colonnes ?

EN LUI.

CONVOITISES ou DÉSIRS

CONVOITISES ou DÉSIRS

[#1939 – ἐπιθυμία / epithymía et #1971- ἐπιποθέω / epipothéō]

1er partie

« Epithymía », de L’A.T. classique, provient de base « d’être excité à propos de quelque chose » … dans le grec classique, il signifiait d’avoir « une impulsion, un désir ou une prise de conscience et recherche des plaisirs». Comme les trois autres passions (peur, plaisir et tristesse). Le désir résulte d’une fausse évaluation des possessions et des maux (ou souffrance) de cette vie [Mc. 4. 19]. Une forte émotion.

Donc le gros de sa définition tourne autour du mot « Désire », mais dans Ga. 5. 17 ça dit;

« Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. »

Ici, le mot «désirs » est le mot ἐπιθυμέω / epithyméō #1937 = Qui se réfère aux désirs sexuels et aux convoitises, e.g. [Mt. 5. 28].

Les désirs peuvent trouver leur expression dans toutes les directions, le désir sexuel, les plaisirs matériels ou la convoitise des biens d’autrui (Ro. 1. 24).

ἐπιθυμία / epithymía peut-être dur à détecter si nos désirs dominent ou gouvernent notre cœur. Maintenant, il peut y avoir certain qui va lire ceci et se place sous une forme de condamnation, parce que, il y a beaucoup de choses que nous pouvons désirer.

Est-ce que de désirer une maison, une auto, un mari, une femme, des enfants, une nouvelle emploie, plus d’argent sont inclus dans sa sphère?

La réponse est, « tout dépend où est votre cœur ».

Nous étions auparavant sans force auprès de nos propres désirs « Ép. 2 3 « … nous vivions autrefois selon les convoitises [#1939 – ἐπιθυμία / epithymía] de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées… ».

Maintenant, Dieu nous comble dans ce que nous désirons (Ps. 37. 4 ; Hé. 13. 5), et la réponse est de marchez dans l’esprit (Ga. 5. 16).

Les désirs peuvent nous assujettir, mais remarquer où elle est située « dans notre chair, et non dans l’esprit»…qu’est-ce qu’on fait avec Ps. 37. 4

«Fais de l’Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire. »

Bonne question, dans le grec il y a un autre mot qui est utilisé comme « désire », mais ce mot porte une connotation positive.

C’est le mot « ἐπιποθέω / epipothéō » = Ici ce mot parle des désirs et des envies dans un bon sens…e.x. Ro. 1. 11 ; 2Co. 5. 2 ; 9. 14 ; Ja. 4. 5 ; 1Pi. 2. 2…et Ps. 37. 4.

Le « désir » ἐπιθυμία, laissée à lui-même, reste une source humaine, terrestre, mondaine, séculière. Elles peuvent atteindre un bon objectif, mais expriment une tendance profondément enracinée à trouver le centre de nos vies en nous-mêmes et à avoir confiance en soi-même, qui est directement liée au vieil homme (Ép. 4. 22).

Ceci peut sembler être radical pour certain, mais je vous assure que si cette observation auprès de ce que nous désirons n’est pas sensibilisée, peut se retrouver à être la source de beaucoup de nos échecs.

Ja. 6. 6-7 dits ;

« C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement ; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter… »

Pour le mot « contentement », on retrouve le mot grec « αὐτάρκεια / autárkeia # 841 ». Voici sa définition; une condition de vie parfaite dans laquelle aucune aide ou soutien n’est nécessaire. Suffisance des nécessités de la vie. Un esprit satisfait de son sort, contentement. Hé. 13. 5

Nous allons regarder l’importance de comprendre ce qu’est le contentement dans notre temps moderne à partir de Hé. 13. 5.

EN LUI.

Notre responsabilité

« Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu… » : (est non quand vous allez arriver à être un bon dispensateur) ; c’est notre responsabilité de mettre au service des autres le don qu’on a reçu. (1Pi. 4. 10[LSG])

Voici la définition de « …notre responsabilité »;

«… Notre responsabilité » est une réponse qui répond à Son habilité.

Qui est donc de répondre à Sa grâce.

P.Gabriel

L’INQUIÉTUDE

L’INQUIÉTUDE/ μεριμνάω / merimnáō

2e partie;

Merimnáō est utilisé pour distribuer efficacement l’inquiétude, qui convient à l’ensemble d’un scénario. L’inquiétude en tant que telle, est une forme de méditation ou de préoccupation attribuer à une chose, qui est attaché à cette terre (Col. 3. 2b)

Pr. 14. 22

« Ceux qui méditent le mal ne s’égarent-ils pas?

Mais ceux qui méditent le bien agissent avec bonté et fidélité. »

És. 26. 3(LSG)

« À celui qui est ferme dans ses sentiments (ou pensées ferme dans ses sentiments (ou pensées pensées) Tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi. »

Ps. 143. 5(LSG)

« Je me souviens des jours d’autrefois, je médite sur toutes tes œuvres, je réfléchis sur l’ouvrage de tes mains. »

Un synonyme intéressant à « μεριμνάω / merimnáō » et le mot – ἐκκακέω / ekkakéō #1573 = qui parle d’être influencé négativement par le résultat de la fatigue intérieure. De ne pas littéralement marcher dans l’esprit. Wow…

Une préparation réfléchie pour le futur est une chose (pour prendre soin d’un, 1 Timothée 5: 8[autant que le plan personnel] (où T Tr texte WH lecture marginale προνοειται), mais de s’en inquiéter est une autre paire de manches.

Pr. 12. 25(LSG)

« L’inquiétude dans le cœur de l’homme l’abat, mais une bonne parole le réjouit. »

Dans notre texte original Ph. 4. 6-7(LSG) de la 1re partie, sa dite;

« Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose, faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces… »

Pour «faites connaître », on retrouve le mot γνωρίζω / gnōrízō

‘τὰ αἰτήματα ὑμῶν γνωριζέσθω / gnōrizesthō [le verbe]’.

Dans la grammaire grecque [γνωρίζω] est dans le temps présent, du mode indicatif, donc, c’est comme dire « faite continuellement, encore et encore, a chaque fois, en toute occasion… connaître [ γνωρίζω ] “d’acquérir une connaissance de” ou “avoir une connaissance approfondie de…”» « …vos besoins… » Le mot grec pour « besoin » est le mot « αἰτήματα ou αἴτημα / aítēma #155 ». (τος, τό (αἰτέω) (de Platon en descendant), [ce qui est ou a été demandé, une requête, une demande].

Dans le grec on retrouve l’article défini pour (αἴτημα) qui met l’emphase, non à nos besoins, mais à obtenir une connaissance plus approfondie. Le niveau de connaissance spirituelle est un facteur très important pour en déterrer les points et non à exposer seulement des hypothèses.

Le N.T. prend compte que la vie humaine est influencée par les soucis. Les exhortations à ne pas s’inquiéter supportent le fait que chaque homme, chaque femme, se soucie naturellement d’eux-mêmes et de leur vie, qu’ils se concernent d’eux-mêmes, qu’ils sont toujours résolus à quelque chose et préoccupés de quelque chose. Il n’y a rien de mal en ça… Mais le pourquoi et la raison de leurs préoccupations reçoivent une nouvelle orientation, de nouvelle directive, tout comme leur connaissance d’eux-mêmes et de leur vie. TDNT vol. iv, b. (p.591) Ibid. GJR.

La preuve qui dévoile si l’inquiétude est présente ou non se remarquera durant le parcours des conflits hostiles de ce monde.

Car cette vie est en effet contrôlée par ce pour quoi, ce dont, ce qu’avant quoi et ce dont il se soucie.

La bonne nouvelle c’est qu’on peut rester dans le repos (Hé. 4. 3)

Donc, Il est possible de vivre une vie totalement sans souci parce qu’il n’y a pas de limite à la paix de Dieu, et la paix est un fruit de notre esprit né de nouveau. Ga. 5. 22.

L’inquiétude est reliée au cœur.

Lc. 21. 34(LSG)

« Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste… »

Pr. 12. 25(LSG)

« L’inquiétude dans le cœur de l’homme l’abat, mais une bonne parole le réjouit. »

Nous avons tous des choses qui se passent que nous ne comprenons pas. Ceux qui comptent sur eux-mêmes ne peuvent pas avoir la paix dans une telle situation. Ils ressentent que les choses sont hors de contrôle, et la peur prend le dessus. En tant que chrétien né de nouveau et rempli du Saint-Esprit nous avons la paix surnaturelle de Dieu.

Nous n’avons pas à tout comprendre; nous avons confiance que Dieu soit en contrôle. C’est une merveilleuse différence entre les vrais chrétiens et les non-croyants. La foi en Dieu nous permet de vivre une paix qui va au-delà de notre compréhension.

La paix est la clé…

Ph. 4. 7

« Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »

Ceux qui manquent de paix seront tourmentés dans ces régions. La paix est comme une forteresse contre le diable…

Nous devons laisser la paix de Dieu protéger nos cœurs et nos pensées. « Que la paix de Dieu règne dans vos cœurs ». Col. 3. 15.